Je voudrais vous parler de mon pays
De ses plaines, ses forêts, ses taillis
Je voudrais pouvoir vous le décrire
Avec les mots juste et sans faillir
Le bel endroit qui m'a vu naître
Cette terre qui fait trembler mon être
Si j'aime encore autant ses tendres paysages
C'est aussi parce qu'ils me rappel de cher visages
Les clairières où j'aimais me recueillir
Etaient pour mes yeux d'enfant, un empire
J'admirais les méandres délicieux de la rivière
Ses reflets d'argent dansant sur les pierres
Quand les blés d'or ondulaient sous le lourd soleil de juillet
Je courais me rafraîchir à la source, en bordure de forêt
Effeuillée par les vents tourbillonnant de l'automne
La plaine devenait un décor languissant et monotone
Avec l'hiver, installer chaudement au coin du feu
Nous disions adieu, aux roses et au ciel bleu
Mais en avril quand revenait la douce hirondelle
L'air s'embaumait d'amour et de fleurs nouvelles
A présent il est bien loin le temps de l'école
Le temps des jeux, des rires et des courses folles
Pourtant dans mon coeur brille encore aujourd'hui
Le sourire de ma mère et le soleil de mon pays